L’unité de méthanisation est exploitée presque exclusivement avec du purin, environ 30 % de fumier fermier solide.
Et nous sommes fiers d’avoir mis en place ce « projet phare » pour les pays baltes. C’est payant de garder le cap. Les plus grands défis pour nous étaient de nature technique. Par exemple, en hiver en Estonie, il fait souvent -25 °C, si bien que nous avons pu observer des sculptures de glace d’un mètre de long sur nos fermenteurs. Dans ce contexte, il nous appartient d’acquérir de l’expérience afin de perfectionner les systèmes pour un climat aussi extrême.
Qu’avons-nous d’autre à dire ? Par exemple, que la fermentation du purin dans les unités de méthanisation est d’une importance particulière pour la protection du climat. Une part non négligeable des émissions de méthane (CH4) de l’élevage provient des réservoirs de stockage de purin (environ 10 %). En utilisant ce purin pour produire de l’électricité et de la chaleur dans les unités de méthanisation, ces émissions de CH4 peuvent être réduites de 90 %. Et puisque nous ne pouvons pas rendre tout le monde végétarien, nous pensons que c’est un bon début.
Nous tenons à remercier M. Pikk pour sa coopération digne de confiance et bien sûr pour avoir organisé la venue d’un photographe estonien pour nous. Ce sont de superbes images !
